La porte Saint-Denis (1672)
Boulevard Saint-Denis
La porte Saint-Denis répond au vœu du ministre Colbert qui avait décidé de doter les nouveaux boulevards entre ville et faubourgs d’une succession de portes monumentales à la gloire de la monarchie. Érigée par François Blondel à l’emplacement des remparts fortifiés de l’enceinte de Charles V, la porte Saint-Denis est un arc de triomphe inspiré des arcs romains antiques, comprenant une grande arcade centrale entre deux massifs de maçonnerie percés de petites ouvertures destinées au passage des piétons.
D’abord confié à François Girardon, le décor est ensuite entièrement confié au sculpteur Michel Anguier. Sur les deux faces, des pyramides en fort relief, appliquées sur les piles latérales, présentent des trophées d’armes et, sur la face sud, des figures allégoriques à leur base. Dans les angles de l’arcade centrale, une Renommée et une Victoire ailée couronnent un lion. Au-dessus, deux grands bas-reliefs commémorent Le Siège de Maestricht au nord, et Le Passage du Rhin à Tholus au sud.
Au-dessus de l’arcade, le grand bas-relief montre le roi à cheval passant le Rhin à Tholus, tandis que les troupes ennemies s’enfuient devant l’armée royale. Dans les angles, une Renommée et une Victoire se tournent vers la tête d’un lion, dont la gueule et les pattes marquent le sommet de l’arcade.
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